La France et ses partenaires de l’Union européenne sont confrontés à une transformation profonde de leurs modèles productifs et à des besoins élevés d’investissement public et privé d’ici 2050. Deux chantiers majeurs déterminent les agendas politiques à l’horizon 2050 :
La transition écologique, qui implique la décarbonation et la réorganisation des chaînes de valeur, la généralisation de l’économie circulaire et de la bioéconomie, le déploiement d’éco-innovations (procédés, matériaux, sobriété/efficacité…), la relocalisation de notre approvisionnement énergétique.
Le renouveau industriel, indispensable pour préserver notre puissance économique (valeurs ajoutées, recherche, emplois, balance commerciale…) et notre souveraineté, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et dépendances stratégiques d’intensité croissante.
Ces deux grands enjeux ne peuvent être aujourd’hui pensés séparément et doivent s’intégrer dans une approche géographique, concrétisée par des stratégies adaptées à la diversité des régions et bassins d’emploi. Planification écologique et politiques de revitalisation industrielle ne prendront sens qu’au travers une stratégie explicite de territorialisation, assises sur la mobilisation intensive des ressources locales et des politiques d’aménagement du territoire repensées. La chaire PÉPITe entend faire de cette territorialisation l’axe central de ses travaux.



